Chers lectrices, chers lecteurs, on vous ment. On vous cache une vérité qui ne peut plus être ignorée. Aujourd’hui, point de bande dessinée, point de sujet laborieux ou de palabre institutionnel. Non, les amis, aujourd’hui, nous nous intéressons à l’Histoire !
Vous connaissez probablement cette mode actuelle qu’on peut observer à loisir sur les réseaux sociaux, les selfies. Mais si, vous savez, cette pratique consistant à se prendre soi-même en photographie, de préférence mal cadrée et en faisant un cul-de-poule avec la bouche (ou « duck face »). Eh bien, chers internautes, cette mode ne date pas d’aujourd’hui.
En effet, des recherches approfondies, que j’ai bien évidemment réalisées pour vous apporter les informations les plus fiables possibles, ont abouti à une chronologie de selfies réalisés bien avant le 21ème siècle. Mais cessons donc les discours, place aux images, remises dans leur contexte d’origine pour l’occasion.
Date indéfinie. Ceci est le plus ancien des selfies et montre bien que Darwin n’avait rien compris.
L’auteur de ce cliché dégoté à Athènes appréciait particulièrement partager son quotidien sur les réseaux. Certains disent qu’un oubli de renvoi de poke à Xerxès aurait déclenché la haine de ce dernier envers les habitants de Spartes.
César aimait bien partager son humeur du moment avec un petit smiley contextuel, le coquinou.
Icône du bon goût et de la mode en son temps, Cléopâtre ne manquait jamais une occasion d’essayer le dernier rouge à lèvre tendance.
Ce selfie déterré de la Basilique du Saint-Sépulcre dévoile la réelle personnalité du joyeux trublion que nous connaissons tous, et ce même dans les moments les moins appropriés.
Retrouvée à moitié brûlé et restaurée grâce à une technologie de pointe, cette photographie collector est la dernière image connue de la Pucelle d’Orléans. Certains disent que son sens de l’humour était inspiré de celui de Jésus. Le débat est ouvert.
Pablo Picasso ne partageait ses selfies qu’avec un cercle restreint d’amis facebook, pour éviter que ses modèles ne tombent dessus. Il avait en effet pour sale habitude de s’en moquer honteusement dans leur dos en peignant n’importe comment, ce qui fut interprété comme un style artistique de génie. N’importe quoi.
Comme vous le savez tous, Albert était un fêtard de première et enflammait le dancefloor à la première occasion venue.
Mêmes les plus grands dictateurs posaient des RTT, en voici la preuve.
Certains pensent que ce curieux phénomène était dû à une anomalie génétique. Le mystère reste entier.
Vous en savez maintenant un peu plus sur ces quelques périodes de l’Histoire, qui ne nous sont pas toujours rapportées avec exactitude, comme je viens de vous le démontrer. Ne me remerciez pas, c’est normal. De prochaines fouilles amèneront d’autres selfies historiques plus tard, si la motivation me prend.
Mais c’est pas tout ça, l’heure tourne, il est bientôt l’heure de débaucher. Bien le bonsoir !