Une étude psycho-sociologique pourrait être réalisée à partir des propositions de thèmes des lecteurs. J’en suis convaincu.
Hier, lundi 28 décembre 2015, j’ai proposé aux internautes inscrits sur la page facebook de donner des thèmes et contraintes pour en faire une BD (j’avais déjà joué à ce petit jeu fin septembre, ce qui avait donné une BD pleine d’émotions).
Rejoint par l’ami Monkibe, je n’ai pu que constater un étrange phénomène : la plupart des thèmes proposés contient en général un animal étrange, souvent unijambiste et atteint d’une maladie comme la schizophrénie, la lèpre ou l’abonnement annuel au Figaro.
Mais qu’avez-vous donc avec les animaux, nom d’un poulpe ? Personne ne pouvait nous sortir « un dentiste suicidaire décide de lacérer tous ses patients à coup de meuleuse » ? Ou « Dix astuces pour égorger un enfant de petite section maternelle sans tâcher les voisins » ? À quoi sert toute l’éducation que je vous donne ici bon sang de bonsoir !
Mais passons. Deux thèmes ont été choisis au hasard, tirés respectivement par une main malgache et une main parisienne (toutes deux innocentes comme la rosée du matin). Le nombre de pages est tiré avec un dé.
Regardons ensemble ce qu’ont donné ces thèmes mis en BD par nos soins lors de cette folle soirée (qui a duré de 20h à 5h30 du matin, oui madame).
Premier thème, de Julia Mercier : Un lama lépreux fait le tour du monde en rollers avec un ornithorynque schizophrène.
Contrainte : placer au moins 10 expressions françaises.
Le tout en 2 pages.
Voilà. Pendant que vous essayez probablement d’extraire votre cerveau par les narines, continuons avec le second thème tiré au sort, et sorti tout droit de l’esprit malade d’Estelle Eychenne :
Un sapin volant rencontre un poulpe dans un temple inca.
Contrainte : le sapin volant viens d’Andorre, et Cristina Cordula doit donner un conseil mode.
Le tout en 3 pages.
Non mais vraiment, merci. Je vais investir dans un abattoir. En attendant, nous avons pondu ceci.
Je rappelle que vous êtes les seuls fautifs de ce genre de machins dessinés. Tout a été tiré au sort. Vous êtes des monstres.
Mais allons, d’autres défis attendent l’ami Monkibe et moi-même, je vous dis donc à bientôt, fiers lecteurs et fières lectrices !
Dealers de drogue…
Diantre que ces jeunes gens sont talentueux et beaux.
Signé : Madame de Bovary