Hector et Bulle

Chers gens des internets, aujourd’hui je vous présente une planche colorée, de taille normale, tout ce qu’il y a de plus commun. Pourquoi donc ? Parce que j’ai en idée de réaliser une série de quelques planches sur un thème simple : et si dans Boule et Bill, Bill était un dragon ?

Ça a donné Hector et Bulle. Cliquouillez pour voir en plus grand.

Pour lire tous les épisodes de Hector et Bulle, c’est par ici : BD Hector et Bulle.

Allez hop, café.

Les 25 heures de la BD 2017.

Chers parcoureurs et chères parcoureuses du web, c’est l’heure des 25 heures de la BD !

Vous commencez à connaître le défi : réaliser 12 pages de BD (ou 12 illustrations) en 25 heures, de 13 heures ce samedi à 13h le lendemain (donc 25 heures si l’on compte le changement d’heure, eh oui ma bonne dame, c’est fou tout ça quand même).
Le tout en suivant un thème et une contrainte donnés au top départ de l’épreuve.

J’avais déjà participé à ce genre de défi à plusieurs reprises en gribouillant :

Une histoire pleine de chats diaboliques pour les 23hBD 2015.
Un western plein de suspense et d’absurdités pour les 23hBD 2016 (en collaboration avec Monkibe et accompagné de Ceddo et Bambou, deux dessineux aussi doués qu’improbables).
Un duel sauvage, spectaculaire et sans aucune sorte de logique pour les 25hBD 2016 (également avec Monkibe).
Une histoire enfantine, innocente et ludique pour les 23hBD 2017 en collaboration avec Monkibe, Zupermoi et ElOrnitorrinco.

Cette année, rebelote ! Et pour faire bien, ce sera votre humble serviteur qui annoncera le thème , étant donné que l’équipe organisatrice torturée par la tyran Zia m’a désigné pour être le parrain de cette édition 2017.

le thème et la contrainte seront annoncés sur le site des 25hBD à 13h.

Ce week-end, je ferai donc équipe avec Monkibe, Ceddo et Clara Lang, trois gribouilleux aguerris qui n’attendent que ça pour en découdre, ne pas dormir et pleurer des larmes de sang devant le défi qui nous attend.
Pour suivre l’avancée des travaux, rien de plus simple : visitez notre page participants régulièrement, nous tenterons de poster au fur et à mesure de la création de l’histoire.

Alors à tout à l’heure pour le début de l’épreuve, ça va gribouiller sévère. Qu’on se le dise.

PS : on remercie bien fort, tous en chœur Zia et l’ensemble de l’équipe des 25hBD pour le travail fou qu’ils abattent, ainsi que Cowkiller et Super Furet pour l’affiche de grande qualité. Non mais.

Harcèlement dru

Quand on commence à avoir un lectorat varié et assez éclectique, on est souvent alpagué par telle ou telle interrogation. L’une de celles qui revient régulièrement, c’est « Dis Poulop, est-ce que des fois, par hasard, tu dessinerais du cucul ? ».
Alors bon, que voulez-vous, je réponds en dessin. Bonne lecture.

Voilà. Bon appétit et à bientôt.

La petite bête qui monte…

Vous connaissez tous ce jeu enfantin de la petite bête qui monte, n’est-ce pas ? Mais si, celui qui consiste à faire croire à une larve rampante un bébé innocent qu’un petit insecte lui monte dessus, prétexte à mille chatouilles, gouzis-gouzis et autres tortures punies de crime contre l’humanité !
Eh bien après la Souris verte, L’alouette ou encore Le grand cerf dans sa cabane, nous mettons aujourd’hui en image cette joyeuse pratique aussi ludique que récréative.
Vous pouvez désormais vous adonner à ce merveilleux petit jeu chez vous ! Amusez-vous bien, bande de galopins.

Fais comme l’oiseau…

Votre vie est terne, morne, vous vous lassez de tous et de tout ?
Plus rien ne vous motive, aucune passion ne vous anime, vous vous sentez mou du genou ?
Le quotidien vous dévore, absorbe votre énergie, vous épuise ?
Vous n’arrivez plus à faire quoi que ce soit à votre guise ?

Alors arrêtez tout, respirez un grand coup et faites comme l’oiseau.

fais-comme-loiseau-ldVoilà. Je vous laisse, j’ai un café sur le feu.

La banane de la discorde

Imaginez : deux hommes enfermés deux jours durant, essayant de ne pas sombrer dans les limbes du sommeil profond, acharnés, grognant, suant, ne pouvant cesser d’abattre un travail monstre en un temps limité.

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Monkibe et moi-même, tels que nous étions durant ces 25 heures. Enfin en vrai, Monkibe est plus petit.

Non, ce n’est pas un remake de Nuit et Brouillard mais bel et bien l’événement dédié aux dessineux du web : les 25 heures de la BD. Soit un défi organisé sur le net par Goliver et Zia (qui se coltinent aussi l’organisation des 23 heures de la BD chaque année, mais ils aiment souffrir). Tout cela s’est déroulé ces samedi et dimanche 29 et 30 octobre.

En quoi consiste le défi ? Simple :
– 12 planches de BD à réaliser
– Un temps limite de 25 heures (de 13h le samedi à 13h le dimanche, soit 24h + 1h à cause du passage à l’heure d’hiver).
– Un thème à respecter : Yokaï
– Une contrainte : un élément de la BD doit être à l’envers.

Comme depuis désormais deux ans, j’ai rejoint l’ami Monkibe pour participer à cette folle aventure dans la joie et l’allégresse les plus totales. Cela donne des œuvres plutôt improbables en général, en attestent notre participation aux 23 heures de la BD 2015 ou encore notre BD commune de l’édition 2016. Ces 25 heures n’ont pas dérogé à la règle.

Si vous souhaitez simplement lire la BD, je vous conseille de suivre ce magnifique lien bleu souligné qui se transformera en magnifique lien violet souligné une fois que vous aurez cliqué dessus.
Pour les autres, voici le récit de ces 25 heures (avec suppléments photos / vidéos / chaton).

Après avoir débarqué dans la capitale française et lutté contre la faune locale composée de passagers de métros sauvages, automobilistes hargneux et autres vendeurs de tapis insistants, j’ai rejoint l’indéfectible Monkibe directement dans sa demeure afin d’en découdre avec ces 25 heures de gribouille à venir.
À 8h30, ce samedi 29 octobre, je me réveille et la journée se lance.

25hbd-bambou-sms
Conversation par texto entre Bambou, amie gribouilleuse et Monkibe qui tente en vain de lui expliquer le principe des 25 heures de la BD. C’est authentique.

9h00
Monkibe se chausse et s’apprête à quitter l’appartement.
« Je vais chercher l’ordinateur à une heure de route d’ici, pas de souci, tout va bien !
– Effectivement, ce sera mieux pour scanner et mettre en ligne la BD avec un ordinateur, acquiesce-je.
– Je serai de retour à midi grand maximum !
– Très bien. Une heure avant l’annonce du thème, c’est parfait. À tout à l’heure. »

10h00
Faute d’occupation, je gribouille un peu pour m’échauffer et fais connaissance avec le second habitant des lieux : un chat. Ragnarok de son prénom. Ou Rag.
Il faut savoir que j’exècre cette espèce sans foi ni loi constituée par les chats. Les chats doivent être éliminés. Brûlés vifs. Parqués dans une cave avec du Maître Gims le son à fond.
Mais je n’ai pas le choix ici, alors j’endure.

12h00
Je reçois un message de Monkibe : « J’aurai du retard ». Tout va bien, il y a de la marge.

13h00
C’est l’heure de l’annonce du thème. Monkibe n’est toujours pas là. Je décide d’aller sur le site des 25hBD avec mon smartphone captant le réseau à peu près aussi bien qu’un minitel branché sur une centrale vapeur. Miracle, ça fonctionne ! La page internet charge, le thème va apparaître et… L’écran change brutalement d’image, c’est Monkibe qui m’appelle. « Allô, éructe-je d’un ton aussi enjoué qu’un raton-laveur sous un pneu.
– Alors Poulop ? C’est quoi le thème ?
– ESPÈCE D’ENFANT DE MOINEAU CONFIT ! SI TU ATTENDAIS DEUX SECONDES JE POURRAIS REGARDER SUR MON TÉLÉPHONE ! RÉSIDU DE SAC PLASTIQUE PICORÉ MAL DIGÉRÉ !
– Allô ? Poulop ? Je capte pas bien, tu peux répéter ?
– Je regarde le thème et je te rappelle, cher Monkibe.
– Ça marche !

13h05
Je découvre le thème : Yokaï. Après une rapide recherche wikipédia précédée de vociférations du style « argnfrogntudjgrmblouarf qu’est-ce que c’est que ce truc ? », j’apprends que le Yokaï est une sorte d’esprit / fantôme / Jean-Pierre Chevènement du folklore japonais.
Puis vient la contrainte : un élément de la BD devra être à l’envers. Un personnage, une vignette, toute la BD, peu importe.

13h10
Un texto de Monkibe fait retentir mon téléphone : il aura une heure de retard. Quelques injures en Patois ancien m’aident à patienter.

14h00
Monkibe arrive enfin, nous filons dans l’épicerie équitable locale (Super U, donc) pour nous approvisionner en fruits, légumes et aliments bios à base de graines trucs gras.

15h00
Nous sommes enfin posés, disponibles et commençons à réfléchir à ce qu’on va bien pouvoir gribouiller comme BD. un dialogue s’ensuit :
« Dis Monkibe, j’ai une idée. On pourrait mettre en scène deux fantômes qui se disputent pour savoir qui va aller faire peur à un mec chez lui ?
– Mmmmh… Ou un combat méga épique entre un Yokaï et un autre mec ?
– Ah ouais pas mal ! Pourquoi ils se battent du coup ?
– Euh… Une banane ?
– Génial ! On fait ça !

17h00
Nous réalisons que 4 heures se  sont déjà écoulées et nous n’avons encore rien commencé en termes de dessin.

17h30
Le découpage de la BD est prêt, nous partons pour 15 planches, il n’y a plus qu’à gribouiller !

Jusqu’à 4h du matin s’enchaînent discussions proverbiales à base de jeux de mots scandaleux, de plaisanteries honteuses et de vannes méritant la peine de mort. Divers trucs à grignoter, boissons et plats aussi sains qu’une émission de Cyril Hanouna se succèdent. Vers 4 heures, nous tombons l’un et l’autre : il est temps de faire une sieste avant de continuer.

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Un gribouillis réalisé après l’épreuve des 25 heures de la BD, avant de retourner dans mes contrées bordelaises.

Réveil à 7h pour ma part. Monkibe, lui, est déjà en train de se réactiver. Le teint aussi frais que Jeanne Moreau, nous persévérons jusqu’à 11h30, heure à laquelle les derniers coups de crayon / stylos feutres / cravache sont effectués. Nous nous attelons alors au gommage, au scannage des planches et à leur mise en ligne.

C’est alors tout un fatras de froissements de feuilles, de mélanges de numéros de page, de connexion internet instable, de formats incompatibles, de poids de fichier inadapté et de chaton insupportable qui s’abat sur nos trognes défaites par le manque de sommeil.

Mais après maints efforts, encouragements mutuels et jurons slovaques par dizaines, nous avons finalement réussi à boucler le tout en bonne et due forme.

Vous êtes encore là ? Vous n’avez que ça à faire, lire ces âneries ? Très bien, ne partez pas. La voici, la voilà : la bande dessinée de nos 25 heures de la BD 2016.
(Cliquez pour agrandir si besoin.)

25bd-complet-v2Et voilà ! De la grande philosophie, je vous avais prévenus. Remercions tous en chœur Zia, Goliver ainsi que tous les participants aux 25 heures de la BD qui ont rendu cet événement possible. Pour aller voir les œuvres des autres dessineux (et il y a en a plein, et surtout plein de bien), c’est par ici.

25hbd-merci-ldBon. Après Inktober et ça, on va se reposer un peu, hein. Voilà. Hop.

Les bons mots

Ces derniers temps, allez savoir pourquoi, je passe mes journées à malmener les mots et les expressions. Cette dernière planche pondue vous convaincra probablement.
livre-ouvert-ldPour ceux qui n’ont pas encore les yeux qui saignent après un tel calembour, voici quelques autres gribouillis récents basés sur des expressions et jeux de mots à peu près aussi honteux (vous pouvez les retrouver dans la galerie des gribouillis).
Burka Wars Les trois croix Hache-Hache Faut pas pousser

 

 

 

 

 

 

À très bientôt pour un autre article un peu particulier. Oui Madame.