Gribouillis d’août

Bien le bonjour, chers internautes.

Durant l’été, beaucoup sont en vacances, bande de veinards. Le blog tourne moins rapidement que d’habitude, mais ça n’empêche pas de dessiner, ma bonne dame ! Alors en vrac, voici quelques dessins et BD réalisés dans le mois en commençant tout naturellement par un bébé dragon.

Poursuivons avec une romance digne des plus grandes tragédies grecques, à n’en point douter.

Remis de vos émotions ? Très bien, alors discutons maintenant d’éducation alimentaire, je vous prie.

Dans le même thème, mais en plus chaleureux.

Et pour finir, une tranche de vie comme il en arrive tant. Voilà ! Nous nous retrouvons très bientôt pour des projets qui s’annoncent dantesques ! En attendant, café.

Battlebouille 2

Sous ce titre qui évoquera aux connaisseurs les heures les plus sombres du cinéma de science fiction se cache la deuxième itération du défi de « bagarres de bouilles », soit le défi de tirer le portrait de célébrités spécifiques, chacun à sa manière.

La dernière fois, nous avions tiré le portrait des personnages de la série Ash vs Evil Dead.

Toujours en compétition avec l’artiste Clara Lang, mais aussi de nouveaux venus qui se sont prêtés au jeu pour cette deuxième fois, je présente aujourd’hui la bouille du seul et unique Alain Chabat, ancien Nul et actuel présentateur du Burger Quiz.

Et en suivant, les autres participations !

Version de Poulop

et dans le camp adverse, la version de Clara Lang.

La version du collègue Enutil

La version de Ceddo, guerrier pacifiste solitaire reclus dans des régions obscures de France que lui seul connaît.
Et enfin la version de Meleagant, qui a tiré ce portrait en pas plus d’une heure et demi parce que bon, un dessin sans contrainte, c’est comme une soupe sans moustaches, comme on dit.

Voilà pour aujourd’hui, l’exercice continuera probablement plus tard, c’est toujours ludique de tirer la tronche.

Allez zou, le café m’appelle.

Bagarre de bouilles

Avec Clara Lang, artiste connue des lecteurs qui traînent dans les parages,

nous nous sommes lancés dans une « bagarre de bouilles ».
En gros, on choisit une trogne célèbre qui nous plaît, on la dessine et… Voilà.
 
Les premiers portraits que nous avons décidé de tirer sont donc ceux des protagonistes de la série Ash vs Evil Dead, petit bijou télévisuel à regarder en famille pendant un bon dîner. Ou pas.
 
Pour voir celui de Clara, rendez-vous donc sur sa page, mais bon, franchement ça ne vaut pas le coup, c’est du niveau CE2, et encore je suis gentil. Le mien est bien mieux, forcément.


 
J’insiste, n’allez pas voir la version de Clara Lang ici. Hum. Elle est énervante.

Le crayon et le houblon

Chers tapoteurs de tablettes et de téléphones intelligents, vous vous demandez sûrement « mais quel mystère se cache-donc sous ce titre Lafontainesque qui n’a de poétique que la rime douteuse ?  »
Eh bien, bande de petits curieux, sachez qu’en certaines occasions l’auteur de ce blog quitte sa table de dessin et arrête de parler de lui à la troisième personne pour aller rencontrer d’autres homo sapiens sachant manier le crayon.
En résulte des soirée nommées par les organisateurs « Drink’n Draw », soit « Boire et dessiner » dans la langue de Kev Adams Molière.
Le Drink’n Draw qui s’est tenu mardi dernier, soit le 24 avril au bar bordelais Le Zytho, a ainsi réuni quelques dizaines de dessinateurs amateurs ou non, avec un thème à suivre si l’envie nous en disait : Bad guy. Trois machins dessinés sont sortis de mes crayons variablement inspirés, que je vous livre ici tous azimuts.
Vous pouvez admirer quelques œuvres des artistes présents à la soirée par ici.

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Diantre, que de Bad guys, j’en suis tout essoufflé. Il me faut un café, je vous laisse.

Top 14 des Princesses Disney MORTES

Chers lecteurs, chères lectrices, c’est l’heure de faire l’unique, le seul, le dantesque Top 14 des princesses Disney MORTES !

Dites au revoir à votre enfance et autres concepts futiles à base d’innocence et rendez-vous une ou deux fois par semaine pour remonter jusqu’au Top 1.

Je tiens à remercier tout particulièrement le jury officiel de ce Top 14 composé de trois individus aussi aimables qu’étranges et qui se reconnaîtront bien assez vite.

Nous commençons donc avec la 14ème place de ce Top, attribué à la belle, glaciale et insupportable Elsa de La Reine des Neiges !

14ème place : La Reine des Neiges

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 13ème place : Pocahontas

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 12ème place : Jasmine
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 11ème place : La Belle (et la Bête en passant)
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10ème place : La Belle au bois dormant
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9ème place : La Princesse et la grenouille
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8ème place : La Reine des Neiges, seconde édition
Elsa empallée
7ème place : Mulan
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6ème place : Rebelle
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5ème place : Cendrillon
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4ème place : Clochette
3ème place : Blanche-Neige
2nde place : Raiponce
1ère place : Arielle

Le petit motard affamé

Certains d’entre vous le savent : j’aime jouer. Que ce soit un rôle au théâtre, un jeu de société ou en analysant la compatibilité entre un chat et un microondes, le jeu prend une place importante dans mes occupations.

Tout naturellement, quand je gribouille, j’aime jouer aussi ! Et mon jeu préféré reste le jeu « Trois mots, un gribouillis ». Le concept ? Simple :
– Un lecteur ou une lectrice me donne trois mots au hasard (pas de nom propre, pas de nom d’animaux, pas d’aliment si possible).
– Je fais un dessin avec ces trois mots.
– Voilà. J’ai déjà joué à ce jeu ici, ou encore ici.

Et c’est donc Yannick (qui se reconnaîtra – au passage, j’aime beaucoup ce prénom, c’est beau, c’est mélodieux…), fier lecteur de passage à Bordeaux, qui m’a donné les trois mots suivants : Nain – Moto – Kebab

nain-kebab-moto

Et voilà.

On dirait du Gotlib…

newton-ldGotlib est mort. Bordel.

Je n’étais pas triste dimanche, j’étais en colère. Oui parce qu’aujourd’hui là, le 6 décembre, c’est un jour un peu spécial pour moi, vous savez, ce satané putain de bordel de jour où on souffle les bougies. Et lui il clamse deux jours avant. C’est pas un cadeau ça. Non, vraiment pas.

La seule chose que je peux faire, c’est raconter ce qu’il m’a donné, le Marcel. Il m’a donné envie de dessiner pour de bon. Et pas qu’un peu, hein, plutôt dans le genre à passer des journées entières penché sur mes feuilles à gratter le crayon, gommer, non, mouarf, c’est moche, on recommence, allez, mais rhâââ, comment il fait ce Gotlib pour faire aussi bien ?

Ma mère m’a dit qu’un jour, après avoir lu des tartines de ses planches jusqu’à l’indigestion, je suis venu la voir et je lui ai dit « maman, je veux devenir dessinateur ».

Bon aujourd’hui, je ne suis toujours pas dessinateur (ça reste un loisir), mais l’intention y était.

Gotlib a pour moi compris comment unifier encre de Chine et feuille de papier à la perfection. Le type a atteint la substantifique moelle de ce qu’on peut transmettre par l’image. Ce mec est un bulldozer d’imagination, une explosion atomique de puissance du trait et des mots. Ouais, rien que ça. Il peut vous faire piquer un fou rire, vous faire pleurer, vous dézinguer un truc qui l’énerve, relever toute l’absurdité du monde tout en restant honnête, sincère, humble et attendrissant. Ce n’est pas rien.

Alors oui hein, ‘y en a plein d’autres qui savent faire ça. Mais lui c’était un peu celui que je préférais.

Maintenant, on va arrêter de se lamenter et se bouger le derrière pour continuer à bosser. Parce que ce n’est pas en pleurnichant qu’on mène les projets à termes et qu’on avance, sinon on finit dessinateur de presse autoproclamé à gribouiller des machins sans forme, sans style, sans vie, donc on ajoute un chat pour faire plaisir au public, parce que bon, internet aime les chats, quoi.

Quand t’es un gamin qui grandit dans un quartier dit « défavorisé », que t’entends à longueur de temps des adultes dire que tel copain est « en échec scolaire », « en difficultés », a besoin de « soutien scolaire », et que l’autre là, il ne fera jamais de longues études, que bon, déjà s’il arrive à avoir son brevet ce sera bien, ah et puis bon, il a des « difficultés de compréhension » puis quand même, celui-là c’est un « élément perturbateur », petit à petit, tu développes un truc, une espèce de sentiment de défi. J’étais bon élève, mais mes cancres de potes en prenaient plein la tronche.

On te lance ces mots comme si c’était tracé. Ben oui, après tout on fait partie de la classe prolétaire. Alors des années plus tard, quand on croise ces mêmes adultes et qu’on leur met leur bêtise devant la tronche en leur racontant ce qu’on est devenu et qu’on voit ce regard gêné, cette insatisfaction de prédicateur à deux balles, cette espèce de moue si caractéristique des adultes-je-sais-tout qui se trompent et se salissent le slip en prenant le retour de balle en pleine face, on jubile. Beaucoup.

Renvoyons cordialement dans des moissonneuses-batteuses ces gens-là.

Gotlib a montré qu’on pouvait devenir un grand artiste en partant de rien. Alors bon, si ça marche, pourquoi on ferait pas pareil, les copains ?

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